
Détruit en 1610, conformément à l’ordre donné par Sully deux ans auparavant, le château de Domfront a été occupé par des jardins potagers pendant les deux siècles qui ont suivi.
Au XIXe siècle, le romantisme a suscité un nouvel engouement pour le moyen-âge. Les ruines du château ont attiré l’attention des amateurs du passé. Depuis ce temps, les opérations de mise en valeur du site et de ses vestiges se sont succédé à un rythme irrégulier et avec des ambitions et des résultats inégaux. J-Ph Cormier, président de l’ARCD retrace les grandes étapes de ce combat, encore inachevé de nos jours.